L'Inde est toujours aussi dépaysante. 26 ans après ma première visite, je retrouve les mêmes points positifs et les mêmes points négatifs: Une richesse humaine incomparable, un brassage ethnique inimitable, un sentiment de gentillesse mêlée de curiosité, des paysages superbes d'un côté. Sylvie,elle, apprécie beaucoup la présence d’animaux partout dans les rues : Vaches, buffles, singes, chiens, chats, dromadaire, éléphant, chèvres, chevaux, Ces derniers font pitié. De tous, ce sont les plus maltraités, maigres, efflanqués, couverts de plaies et de vermine. Sylvie est outrée.
En contrepartie, des progrès immenses restent à réaliser en matière d'égalité sociale (la société indienne est restée féodale au sens propre du terme et les disparités entre pauvres et riches sont beaucoup plus importantes qu’ailleurs. Ainsi un pauvre gagnera 15 c par jour, le propriétaire de Tata pèse 78 milliards de dollars), de conditions sanitaires (propreté, accès aux soins, prévention des maladies), d'équipements de toutes sortes (infrastructures routières, éducation etc...) . Dans la plupart des cas, il est difficile de déterminer si un contact apparemment amical n'est pas au bout du compte intéressé. Sans parler des regards plus qu'insistants portés sur le physique des filles, à la limite du voyeurisme. Le comportement des indiens est essentiellement égoïste : passer le premier partout de force si nécessaire, ne pas penser une minute au bien-être de son voisin, cracher et roter à tout bout de champ, bref ignorer totalement les bases d'un comportement social qui est évident pour nous. Les lois et codes existent (code la route pour ne prendre que cet exemple), mais sont faits pour être au mieux ignorés au pire interprétés ou bafoués. Dernier point négatif : impossible d'être tranquille plus d'une minute, où qu'on soit. Un étranger est fatalement soit une bête curieuse, soit une source potentielle de revenus (en français on appelle ça un pigeon), et ce où qu'on se trouve. Finalement les contacts les plus sincères ont été noués avec des indiens riches ou éduqués, donc pour qui nous étions des égaux. Une petite exception pour le Ladakh. La discrétion des ladakhis et tibétains a été une découverte et une bénédiction. Autre point frappant l'omniprésence de la Religion. Elle intervient partout, chez tout le monde, en toutes circonstances, jusqu'à l'écœurement. Pas un chauffeur, pas un villageois qui n'ait son content de gris-gris, statuette de divinité, photo de swami, rosaire ou symbole mystique. Hindouisme (80.000 divinités), jainisme, bouddhisme, christianisme, islamisme, soufisme, et j'en oublie des dizaines se côtoient voire se mélangent dans ce paradis du prosélytisme religieux et de la superstition. A tel point que l'athéisme est ici incompréhensible. On aime ou pas...
Au global, nous avons beaucoup apprécié ce voyage, les paysages, certains contacts, la nourriture (parmi les découvertes, le sweet lemon, la grenade, les dosas, et pourtant Sylvie et moi avons réussi à perdre 4 kg sans forcer !). Le trio gagnant : Le Ladakh, Mysore, Chinnar / Munnar. Viennent ensuite Les Laquedives (satisfaction totale sur les tortues, vive déception sur les produits de la mer) et Cochin pour son super hôtel. Mauvaise note à New Delhi, bruyante, polluée, crade, envahie par des mendiants, rabatteurs et tapeurs (Agra a été un sommet de ce point de vue) et Coimbatore. Nous ne sommes pas restés suffisamment longtemps à Goa pour nous prononcer sur cette ville. Nous n’oublierons pas non plus les nombreuses heures de route pour faire quelques pauvres dizaines de kilomètres (record battu avec 4 heures pour 45 km à Cochin) et nous reverrons probablement plusieurs fois les 1985 photos prises pendant ce voyage.
Hors concours la visite à Chaithanya. Fabuleusement riche sur le plan humain, émotionnel et culturel. La rencontrer physiquement avec toute sa famille et son association a été LE moment d'exception de ce voyage.
De l'avis des filles ce fut un super voyage, et pour moi aussi un moment inoubliable en leur compagnie.
dimanche 29 août 2010
mardi 24 août 2010
Retour à Cochin jour 3
Où est passé le jour 2 ?? Pas de jour 2... puisque ce jour étant celui de la fête des moissons, Onam, tout est fermé. Jour off pour nous donc. Mais se promener dans les rues permet d'admirer les décorations florales que les magasins ont faites sur le pas de leur porte.
Le jour 3 nous nous retrouvons au petit matin à Kodanad, à 60 km de Cochin, au centre de dressage des éléphants, pour assister à leur bain quotidien. Tous les éléphants du centre sont emmenés à la rivière Periyar par leur cornac et dûment étrillés à la demi noix de coco. Puis ils remontent lentement retrouver leur enclos ou leurs entraves, pour ceux qui sont catalogués instables ou agressifs. Le tout sous l'oeil des touristes qui mitraillent à tour de bras. On peut toucher, caresser voire nourrir les éléphanteaux, mais contrairement à ce que j'avais lu, pas possible de les étriller. Ils sont très dociles, suivent au pied leur cornac, donnent la patte pour l'aider à monter sur leur dos, se couchent, s'assoient, ouvrent la bouche ou portent des charges à la demande. Plus tard ils participeront à des travaux forestiers.
La visite se termine par un petit zoo qui nous fend le coeur. Les bestioles (singes, chat de la jungle, écureuil géant de Malabar, crocodile) sont souvent solitaires, dans des cages nues et à peine plus grandes que leur taille. Sans eau et sans nourriture au moment où nous sommes passés. Bref des conditions que nous n'avons plus l'habitude de voir en Europe.
Retour sur Cochin pour un peu de shopping. Demain départ pour Delhi. Les vacances s'achèvent, et ce blog avec. Nous espérons que vous l'avez apprécié et vous disons à bientôt en chair et en os. Nous, nous réjouissons de retrouver nos cher(e)s et tendres...
Le jour 3 nous nous retrouvons au petit matin à Kodanad, à 60 km de Cochin, au centre de dressage des éléphants, pour assister à leur bain quotidien. Tous les éléphants du centre sont emmenés à la rivière Periyar par leur cornac et dûment étrillés à la demi noix de coco. Puis ils remontent lentement retrouver leur enclos ou leurs entraves, pour ceux qui sont catalogués instables ou agressifs. Le tout sous l'oeil des touristes qui mitraillent à tour de bras. On peut toucher, caresser voire nourrir les éléphanteaux, mais contrairement à ce que j'avais lu, pas possible de les étriller. Ils sont très dociles, suivent au pied leur cornac, donnent la patte pour l'aider à monter sur leur dos, se couchent, s'assoient, ouvrent la bouche ou portent des charges à la demande. Plus tard ils participeront à des travaux forestiers.
La visite se termine par un petit zoo qui nous fend le coeur. Les bestioles (singes, chat de la jungle, écureuil géant de Malabar, crocodile) sont souvent solitaires, dans des cages nues et à peine plus grandes que leur taille. Sans eau et sans nourriture au moment où nous sommes passés. Bref des conditions que nous n'avons plus l'habitude de voir en Europe.
Retour sur Cochin pour un peu de shopping. Demain départ pour Delhi. Les vacances s'achèvent, et ce blog avec. Nous espérons que vous l'avez apprécié et vous disons à bientôt en chair et en os. Nous, nous réjouissons de retrouver nos cher(e)s et tendres...
dimanche 22 août 2010
Retour à Cochin jour 1
Nous pensions que le retour à l'hôtel serait une formalité. Grave erreur. Il nous aura fallu 4 heures pour parcourir les 45 km qui séparent l'aéroport de Fort Cochin. Tous les records sont battus et nous en étions très mécontents. Le chauffeur faisait aussi la gueule et a tenté de nous débarquer en nous refilant un rickshaw pour rentrer chez lui plus tôt. C'est marrant comme les galères arrivent sans jamais qu'on s'y attende. Au moins, nous étions au sec.
Aujourd'hui, départ de Nath à 04:00 du matin. Adieux zémus. Elle reprend le boulot dans la foulée, et ses (très) nombreux collègues indiens l'attendent probablement de pied ferme pour qu'elle leur parle de leur pays natal adoré.
La matinée est consacrée à la résolution de problème: Pourquoi le wi-fi ne marche-t-il pas ? Faute de solution, ce sera le câble. Du coup une bonne partie de l'après-midi est consacrée aux multiples mises à jour. Après quoi nous allons acheter au marché au poisson de Fort Cochin des crabes, langoustes et crevettes tigre que l'hôtel nous cuisinera ce soir.
Nous en profitons pour nous promener le long de la côte, très touristique à cause des fameux filets chinois qui permettent d'attraper un peu de soles (pomfret en hindi ça ne s'invente pas. Au début je croyais que c'était un canular).
La côte est crado, et les pêcheurs vivent, pêchent et se baignent dans un invraisemblable dépotoir. La routine quoi.
Par contre la promenade le long de la mer est plantée de magnifiques arbres probablement plus que centenaires qui étalent leur ramure tordue au-dessus de nos têtes.
Dans Fort Cochin, la partie touristique est propre, mais dès qu'on s'en éloigne (quand on se perd par exemple :-) on retrouve le paysage habituel. Nous affrétons finalement un rickshaw pour retrouver l'hôtel qui était finalement à 3 pas de là.
Aujourd'hui, départ de Nath à 04:00 du matin. Adieux zémus. Elle reprend le boulot dans la foulée, et ses (très) nombreux collègues indiens l'attendent probablement de pied ferme pour qu'elle leur parle de leur pays natal adoré.
La matinée est consacrée à la résolution de problème: Pourquoi le wi-fi ne marche-t-il pas ? Faute de solution, ce sera le câble. Du coup une bonne partie de l'après-midi est consacrée aux multiples mises à jour. Après quoi nous allons acheter au marché au poisson de Fort Cochin des crabes, langoustes et crevettes tigre que l'hôtel nous cuisinera ce soir.
Nous en profitons pour nous promener le long de la côte, très touristique à cause des fameux filets chinois qui permettent d'attraper un peu de soles (pomfret en hindi ça ne s'invente pas. Au début je croyais que c'était un canular).
La côte est crado, et les pêcheurs vivent, pêchent et se baignent dans un invraisemblable dépotoir. La routine quoi.
Par contre la promenade le long de la mer est plantée de magnifiques arbres probablement plus que centenaires qui étalent leur ramure tordue au-dessus de nos têtes.
Dans Fort Cochin, la partie touristique est propre, mais dès qu'on s'en éloigne (quand on se perd par exemple :-) on retrouve le paysage habituel. Nous affrétons finalement un rickshaw pour retrouver l'hôtel qui était finalement à 3 pas de là.
L'Inde de la rue
L'Inde, ce n'est pas que des beaux monuments et des paysages de carte postale. C'est aussi et surtout beaucoup de misère, de mauvaise hygiène, de dépotoirs, de bruit, de mouvement. Il y a des gens partout, même en pleine campagne dans les coins les plus perdus. Voici quelques photos de la rue telle qu'elle est, qu'on retrouve de façon assez uniforme du Nord au Sud de l'Inde.
Les Laquedives
Enfin aux Laquedives ! Le dernier rêve est atteint... sous un ciel gris et un vent à décoiffer les cocotiers. Sitôt les formalités d'arrivée accomplies, nous piquons une tête. La mer est bleu turquoise, fraîche sans être froide, des rouleaux blancs ourlent le lagon dans le lointain.
Quelques brasses nous suffisent pour atteindre les premiers coraux. Un spectacle magique nous attend. Des milliers de poissons bariolés nagent à quelques décimètres de nous, virevoltant parmi les branches de corail, solitaires ou en bande, se réfugiant quelques minutes dans les innombrables anfractuosités. On se croirait dans un aquarium. Parmi les curiosités, nous repérons une murène, une espèce d'hydre bizarre, une langouste dans son trou, un corail aux extrémités bleu fluo. On ne s'en lasse pas, sauf quand le tuba se remplit d'eau, car la mer est bien formée, même dans le lagon. C'est d'ailleurs ce qui nous fera revenir au rivage.
Pendant les 4 jours que nous passerons aux Laquedives, contempler les récifs coralliens sera notre principale activité, avec la lecture et la bouffe.
Nous avons fait le tour de l'île d'Agatti dès le premier jour et c'est la déception. Le village est... indien. Sale, misérable, une épicerie spécialisée dans les produits périmés, aucune activité car nous sommes en période de mousson donc de morte saison.
L'électricité est elle fournie par une centrale diesel qui dégage une fumée noire, heureusement vite chassée par le vent permanent. Les filles râlent parce qu'il faut mettre une polaire pour sortir de la zone de l'hôtel. Leurs T shirts manches courtes sont considérés comme indécents par la population musulmane, et elles n'ont pas de T shirts à manches longues.
Nous sommes d'ailleurs quasiment les seuls européens sur l'île, ce qui nous met un peu à part. Quelques indiens nous incluent gentiment dans leur cercle de relation, et nous finissons par faire un peu de plongée ensemble, même s'ils ne savent pas nager (toutes les femmes) ou nagent moyennement bien (quelques rares hommes). A côté d'eux nous sommes de vrais dauphins. La dernière soirée est passée autour d'un feu de camp (feuilles de cocotier et noix de coco sèches) à improviser quelques chansons. Nous nous révélons particulièrement mauvais à ce sport. Mais l'ambiance est bon enfant. Ils nous sont très reconnaissants de les avoir initiés à l'utilisation du masque et du tuba, qu'ils ne connaissaient pas et nous finissons par échanger nos adresses.
L'hôtel est un racket organisé pour touristes. 150 euros par jour pour bénéficier d'une chambre pour 3, au confort spartiate (lits en bois, douche froide), d'un restaurant type buffet de cantine où les indiens font systématiquement la razzia des plats avant nous, et où même les masques et tubas sont en suppléments. C'est le prix du monopole...
Sylvie et Nathalie se font vite une spécialité de dénicher les tortues marines. Ces dernières ne sont pas rares dans le lagon. Elles sont de bonne taille (un bon mètre), peuvent nager vite et respirent peu. Mais elles offrent un merveilleux spectacle sous l'eau. Ca console un peu de l'absence d'éléphants. Après beaucoup d'efforts je finis par en suivre une à moins d'un mètre de distance pendant 300 mètres. On ne s'en lasse pas. Les filles sont un peu plus blasées. Elles en sont à leur 5eme...
Sur la plage, le spectacle est assuré le soir par les crabes. Ils creusent des trous dans le sable et courent dans tous les sens à une vitesse phénoménale. Impossible d'en rattrapper un seul à la course ! Parmi les autres bestioles sympathiques, il y a les bernard l'ermite, que les filles ne se lassent pas de taquiner et qui laissent des traces énigmatiques dans le sable la nuit. Sylvie croyait que c'était un scolopendre géant !
Moins attirants, les concombres de mer ont l'air de grosses crottes noires moulées posées au milieu des coraux. Aucun intérêt. Pas d'anémones de mer dans notre secteur. Nous rêvons aussi de voir une raie manta. Pas gagné dans le lagon... Il y a un spot de plongée appelé Manta point, mais il est fermé.
Le temps est très variable. De gris et pluvieux à notre arrivée, il est passé en 48 heures à grand soleil puis à nouveau à couvert le jour suivant. Ca change un peu tout: Moral, couleurs, probabilités d'attrapper un coup de soleil (100%). Dans tous les cas, le vent reste présent et les températures très agréables.
Au bout de 3 jours de farniente, nous repartons pour Cochin, non sans avoir revu une dernière fois 3 de nos chères tortues... Nous sommes arrivés avec la pluie, nous repartons avec la pluie.
Quelques brasses nous suffisent pour atteindre les premiers coraux. Un spectacle magique nous attend. Des milliers de poissons bariolés nagent à quelques décimètres de nous, virevoltant parmi les branches de corail, solitaires ou en bande, se réfugiant quelques minutes dans les innombrables anfractuosités. On se croirait dans un aquarium. Parmi les curiosités, nous repérons une murène, une espèce d'hydre bizarre, une langouste dans son trou, un corail aux extrémités bleu fluo. On ne s'en lasse pas, sauf quand le tuba se remplit d'eau, car la mer est bien formée, même dans le lagon. C'est d'ailleurs ce qui nous fera revenir au rivage.
Pendant les 4 jours que nous passerons aux Laquedives, contempler les récifs coralliens sera notre principale activité, avec la lecture et la bouffe.
Nous avons fait le tour de l'île d'Agatti dès le premier jour et c'est la déception. Le village est... indien. Sale, misérable, une épicerie spécialisée dans les produits périmés, aucune activité car nous sommes en période de mousson donc de morte saison.
L'électricité est elle fournie par une centrale diesel qui dégage une fumée noire, heureusement vite chassée par le vent permanent. Les filles râlent parce qu'il faut mettre une polaire pour sortir de la zone de l'hôtel. Leurs T shirts manches courtes sont considérés comme indécents par la population musulmane, et elles n'ont pas de T shirts à manches longues.
Nous sommes d'ailleurs quasiment les seuls européens sur l'île, ce qui nous met un peu à part. Quelques indiens nous incluent gentiment dans leur cercle de relation, et nous finissons par faire un peu de plongée ensemble, même s'ils ne savent pas nager (toutes les femmes) ou nagent moyennement bien (quelques rares hommes). A côté d'eux nous sommes de vrais dauphins. La dernière soirée est passée autour d'un feu de camp (feuilles de cocotier et noix de coco sèches) à improviser quelques chansons. Nous nous révélons particulièrement mauvais à ce sport. Mais l'ambiance est bon enfant. Ils nous sont très reconnaissants de les avoir initiés à l'utilisation du masque et du tuba, qu'ils ne connaissaient pas et nous finissons par échanger nos adresses.
L'hôtel est un racket organisé pour touristes. 150 euros par jour pour bénéficier d'une chambre pour 3, au confort spartiate (lits en bois, douche froide), d'un restaurant type buffet de cantine où les indiens font systématiquement la razzia des plats avant nous, et où même les masques et tubas sont en suppléments. C'est le prix du monopole...
Sylvie et Nathalie se font vite une spécialité de dénicher les tortues marines. Ces dernières ne sont pas rares dans le lagon. Elles sont de bonne taille (un bon mètre), peuvent nager vite et respirent peu. Mais elles offrent un merveilleux spectacle sous l'eau. Ca console un peu de l'absence d'éléphants. Après beaucoup d'efforts je finis par en suivre une à moins d'un mètre de distance pendant 300 mètres. On ne s'en lasse pas. Les filles sont un peu plus blasées. Elles en sont à leur 5eme...
Sur la plage, le spectacle est assuré le soir par les crabes. Ils creusent des trous dans le sable et courent dans tous les sens à une vitesse phénoménale. Impossible d'en rattrapper un seul à la course ! Parmi les autres bestioles sympathiques, il y a les bernard l'ermite, que les filles ne se lassent pas de taquiner et qui laissent des traces énigmatiques dans le sable la nuit. Sylvie croyait que c'était un scolopendre géant !
Moins attirants, les concombres de mer ont l'air de grosses crottes noires moulées posées au milieu des coraux. Aucun intérêt. Pas d'anémones de mer dans notre secteur. Nous rêvons aussi de voir une raie manta. Pas gagné dans le lagon... Il y a un spot de plongée appelé Manta point, mais il est fermé.
Le temps est très variable. De gris et pluvieux à notre arrivée, il est passé en 48 heures à grand soleil puis à nouveau à couvert le jour suivant. Ca change un peu tout: Moral, couleurs, probabilités d'attrapper un coup de soleil (100%). Dans tous les cas, le vent reste présent et les températures très agréables.
Au bout de 3 jours de farniente, nous repartons pour Cochin, non sans avoir revu une dernière fois 3 de nos chères tortues... Nous sommes arrivés avec la pluie, nous repartons avec la pluie.
Premier séjour à Cochin
Matinée tranquille. Excellent petit déjeuner (c'est important pour le moral du jour), organisation de la journée et chasse aux souvenirs en ville. Nous commençons par l'artère principale d' Eravikulam (le quartier du centre ville), mais à part des soldes sur des fringues et des bijoux, rien d'intéressant . Nous passons au quartier plus touristique de Fort Cochin, où nous espérons trouver le bonheur de Nathalie. Le quartier embaume, grâce aux dizaines de grossistes en épices, féculents et tabac qui émaillent les rues. Les boutiques de souvenir sont là aussi souvent des pièges à touristes, avec vendeur collant et prix non affichés. Au total chou blanc pour Nathalie.
L'après-midi nous embarquons pour 3 heures de promenade en house-boat sur les backwaters, autrement dit les canaux qui sillonnent l'arrière-pays le long de la côte. Très reposant, puisque le bateau progresse à la perche à 3 km/h.
Le guide nous montre quelques plantes, une multitude de martin-pêcheurs (Sylvie est très forte pour les repérer) et nous fait visiter une bicoque sans intérêt. Mais les paysages sont encore une fois très beaux.
Le soir, préparation des sacs pour les Laquedives et délicieux repas à l'hôtel, qui a décidément tout bon.
L'après-midi nous embarquons pour 3 heures de promenade en house-boat sur les backwaters, autrement dit les canaux qui sillonnent l'arrière-pays le long de la côte. Très reposant, puisque le bateau progresse à la perche à 3 km/h.
Le guide nous montre quelques plantes, une multitude de martin-pêcheurs (Sylvie est très forte pour les repérer) et nous fait visiter une bicoque sans intérêt. Mais les paysages sont encore une fois très beaux.
Le soir, préparation des sacs pour les Laquedives et délicieux repas à l'hôtel, qui a décidément tout bon.
Marayoor jour 2
03:00 du mat' Une bande de mecs déboulent dans l'escalier en s'interpellant à tue-tête, cognant des objets lourds contre les marches, claquant les portes. J'interviens à 2 reprises pour leur demander un peu de silence et de laisser les gens dormir, mais peine perdue. Après les chambres non faites, les serviettes en papier en guise de papier toilette, les douches qui fonctionnent mal, les petits déjeuner fantaisistes (sans thé et sans beurre) et les repas qu'il faut attendre 1 heure et demie, la coupe est pleine. Je décide de ne pas passer une nuit de plus dans ce bouge.
Nous nous levons à 05:30 et partons à 06:15 pour la réserve naturelle de Chinnar.Nous sommes pris en charge par un membre de la tribu locale, cette dernière étant en charge de sa gestion. Bien entendu il ne parle pas un mot d'anglais, à part "waiting", ce qui est un peu court. Nous voyons quand même des animaux (bisons si si, buffles, daims, langurs, macaques, des millions de papillons, des lézards/iguanes) mais d'éléphant point. Par contre leurs crottes sont omniprésentes.
Nous découvrons avec surprise que les éléphants indiens sont parfaitement adaptés à la montagne. Ils escaladent des raidillons, se faufilent partout et traversent même des crevasses dans les pierriers. Bref des éléphants de cirque nous aurions bien aimé rencontrer. Le paysage est surprenant. Savane sèche sur un versant, forêt tropicale avec un magnifique torrent en sous-bois sur l'autre versant.Nous serions bien restés.
Fin de la rando au bout des 3 heures réglementaires.
Puis, avec 2 autres guides, randonnée vers les chutes de Thoovanam. 1 heure d'approche, et un spectacle impressionnant nous attend.
Les guides décident que nous ne sommes pas au bon emplacement pour en profiter pleinement et nous font traverser le torrent, large à cet endroit d'une bonne trentaine de mètres, peu profond mais plein de trous d'eau et de roches ultra glissantes. Résultat des courses nous finissons trempés, d'autant plus que comme d'habitude je réussis à me vautrer en plein milieu au retour, sous l'oeil hilare de quelques pêcheurs locaux. Les filles aussi ne se privent pas d'ailleurs. Les guides paniquent un peu à l'idée que je puisse finir en compote quelques kilomètres plus bas, mais non. Enfin ils auront bien mérité leur pourboire.
Retour au rickshaw, dont nous détrempons copieusement les sièges apres la suée dans la montée. Petite explication à l'hôtel pour notre départ et direction Cochin (Kochi) à 150 km, où nous n'avons aucun hébergement de prévu. Nous mettrons 7 heures sous la pluie, dont 1 heure à tourner en rond dans Cochin, le chauffeur n'ayant jamais mis les pieds dans cette ville. Il avait des excuses puisque le même renseignement demandé à 1 minute d'intervalle à 2 personnes différentes donnait lieu à 2 réponses diamétralement opposées. En cours de route, nous avons quand même failli tuer 3 piétons et renverser la voiture sur un bas côté meuble, heureusement côté montagne. En Inde conduire de nuit sous la pluie en montagne est probablement une façon efficace de mettre fin à ses jours. Beaucoup d'usagers des routes (piétons, cyclistes, motos voire voitures) n'ont aucun éclairage, les essuie-glaces et ventilation de la voiture étaient inopérant ou peu efficaces, et la route trop étroite pour que 2 véhicules passent raisonnablement de front. Dernier détail, tout le monde conduit en plein phare quand ils sont utilisés. La conduite se fait donc au jugé, avec ajustement brutal éventuel au dernier moment. Avant la tombée de la nuit nous avons quand même pu profiter du magnifique paysage de Munnar, montagneux, verdoyant, sillonné d'une multitude de torrents et cascades. Les plantations de thé en terrasses composent de superbes patchworks ondulés. Enchanteur... Nous trouvons une petite maxime pour décrire notre périple: "Thé mouillé Thé content". On se console comme on peut...
Arrivée donc à Cochin vers 23:00 sous une pluie battante, où nous rallions l'hôtel qui nous attendait... demain soir ! Heureusement c'est la morte saison touristique, et nous emménageons rapidement dans 2 superbes chambres. L'hôtel est fabuleux, propre comme un sou neuf, personnel ultra accueillant, chambre grandes et bien meublées, salles de bain luxueuses. Les filles sont sans voix tellement le contraste avec le précédent est marqué. Du coup tout le monde se dit que c'était vraiment la meilleure décision à prendre.
Nous nous levons à 05:30 et partons à 06:15 pour la réserve naturelle de Chinnar.Nous sommes pris en charge par un membre de la tribu locale, cette dernière étant en charge de sa gestion. Bien entendu il ne parle pas un mot d'anglais, à part "waiting", ce qui est un peu court. Nous voyons quand même des animaux (bisons si si, buffles, daims, langurs, macaques, des millions de papillons, des lézards/iguanes) mais d'éléphant point. Par contre leurs crottes sont omniprésentes.
Nous découvrons avec surprise que les éléphants indiens sont parfaitement adaptés à la montagne. Ils escaladent des raidillons, se faufilent partout et traversent même des crevasses dans les pierriers. Bref des éléphants de cirque nous aurions bien aimé rencontrer. Le paysage est surprenant. Savane sèche sur un versant, forêt tropicale avec un magnifique torrent en sous-bois sur l'autre versant.Nous serions bien restés.
Fin de la rando au bout des 3 heures réglementaires.
Puis, avec 2 autres guides, randonnée vers les chutes de Thoovanam. 1 heure d'approche, et un spectacle impressionnant nous attend.
Les guides décident que nous ne sommes pas au bon emplacement pour en profiter pleinement et nous font traverser le torrent, large à cet endroit d'une bonne trentaine de mètres, peu profond mais plein de trous d'eau et de roches ultra glissantes. Résultat des courses nous finissons trempés, d'autant plus que comme d'habitude je réussis à me vautrer en plein milieu au retour, sous l'oeil hilare de quelques pêcheurs locaux. Les filles aussi ne se privent pas d'ailleurs. Les guides paniquent un peu à l'idée que je puisse finir en compote quelques kilomètres plus bas, mais non. Enfin ils auront bien mérité leur pourboire.
Retour au rickshaw, dont nous détrempons copieusement les sièges apres la suée dans la montée. Petite explication à l'hôtel pour notre départ et direction Cochin (Kochi) à 150 km, où nous n'avons aucun hébergement de prévu. Nous mettrons 7 heures sous la pluie, dont 1 heure à tourner en rond dans Cochin, le chauffeur n'ayant jamais mis les pieds dans cette ville. Il avait des excuses puisque le même renseignement demandé à 1 minute d'intervalle à 2 personnes différentes donnait lieu à 2 réponses diamétralement opposées. En cours de route, nous avons quand même failli tuer 3 piétons et renverser la voiture sur un bas côté meuble, heureusement côté montagne. En Inde conduire de nuit sous la pluie en montagne est probablement une façon efficace de mettre fin à ses jours. Beaucoup d'usagers des routes (piétons, cyclistes, motos voire voitures) n'ont aucun éclairage, les essuie-glaces et ventilation de la voiture étaient inopérant ou peu efficaces, et la route trop étroite pour que 2 véhicules passent raisonnablement de front. Dernier détail, tout le monde conduit en plein phare quand ils sont utilisés. La conduite se fait donc au jugé, avec ajustement brutal éventuel au dernier moment. Avant la tombée de la nuit nous avons quand même pu profiter du magnifique paysage de Munnar, montagneux, verdoyant, sillonné d'une multitude de torrents et cascades. Les plantations de thé en terrasses composent de superbes patchworks ondulés. Enchanteur... Nous trouvons une petite maxime pour décrire notre périple: "Thé mouillé Thé content". On se console comme on peut...
Arrivée donc à Cochin vers 23:00 sous une pluie battante, où nous rallions l'hôtel qui nous attendait... demain soir ! Heureusement c'est la morte saison touristique, et nous emménageons rapidement dans 2 superbes chambres. L'hôtel est fabuleux, propre comme un sou neuf, personnel ultra accueillant, chambre grandes et bien meublées, salles de bain luxueuses. Les filles sont sans voix tellement le contraste avec le précédent est marqué. Du coup tout le monde se dit que c'était vraiment la meilleure décision à prendre.
Marayoor jour 1
Départ de Coimbatore à 09:00. Nous pensons être à Marayoor entre 12:00 et 13:00. Grave erreur. Il nous faudra 3 heures pour faire 40 km, entre la circulation, les multiples contrôles aux frontières des états et les errements du chauffeur qui ne connait pas la route. Il faut dire qu'en Inde il n'y a quasiment aucun panneau indicateur. Celui qui loue une voiture sans chauffeur a intérêt à avoir une sacrée bonne carte et un sacrément bon copilote.
Au total nous mettrons 6 heures pour faire 150 km. Un record. La dernière portion de route, dans la partie protégée des Cardamoms Hills, est très belle. Très peu de circulation, pas d'ordures, un paysage de savane sèche assez surprenant. Seule la partie vraiment terminale à 10 km de Marayoor est verdoyante.
Nous sommes seuls à l'hôtel. C'est la morte saison et Marayoor est un trou perdu. Mais ça nous va bien. Petite promenade jusqu'au village de Kanthaloor, où nous faisons connaissance avec les arbres de santal, le bois de rose, la citronnelle et les anciennes habitations en pierre (ça ressemble à un dolmen avec un trou rond dans une paroi pour entrer).
Ici aussi les gens savent arnaquer les touristes, et une fois de plus nous tombons dans le panneau. A chaque fois c'est 100 ou 200 roupies de trop que nous lâchons. C'est fatigant de se battre sans arrêt pour 1 ou 2 euros quand on est en vacances. Le problème c'est que ça les conforte dans l'idée que leur approche est la bonne et que les touristes sont des pigeons à plumer. Dommage...
Nous nous couchons tôt (21:00 !!!) car d'une part nous n'avons ni livre, ni internet ni téléphone, ni télévision (la télé indienne c'est une daube absolue) ni jeu, d'autre part demain lever à 05:30 pour une journée de randonnée dans la réserve naturelle de Chinnar. Donc les poules vous disent "bonne nuit".
Au total nous mettrons 6 heures pour faire 150 km. Un record. La dernière portion de route, dans la partie protégée des Cardamoms Hills, est très belle. Très peu de circulation, pas d'ordures, un paysage de savane sèche assez surprenant. Seule la partie vraiment terminale à 10 km de Marayoor est verdoyante.
Nous sommes seuls à l'hôtel. C'est la morte saison et Marayoor est un trou perdu. Mais ça nous va bien. Petite promenade jusqu'au village de Kanthaloor, où nous faisons connaissance avec les arbres de santal, le bois de rose, la citronnelle et les anciennes habitations en pierre (ça ressemble à un dolmen avec un trou rond dans une paroi pour entrer).
Ici aussi les gens savent arnaquer les touristes, et une fois de plus nous tombons dans le panneau. A chaque fois c'est 100 ou 200 roupies de trop que nous lâchons. C'est fatigant de se battre sans arrêt pour 1 ou 2 euros quand on est en vacances. Le problème c'est que ça les conforte dans l'idée que leur approche est la bonne et que les touristes sont des pigeons à plumer. Dommage...
Nous nous couchons tôt (21:00 !!!) car d'une part nous n'avons ni livre, ni internet ni téléphone, ni télévision (la télé indienne c'est une daube absolue) ni jeu, d'autre part demain lever à 05:30 pour une journée de randonnée dans la réserve naturelle de Chinnar. Donc les poules vous disent "bonne nuit".
Coimbatore
Peu de choses à dire pour aujourd'hui. Nous visitons le musée Indira Gandhi de l'Humanité. Tout petit, gratuit, il présente de nombreuses réalisations artisanales de toute l'Inde, en expliquant leur contexte culturel. Il y a également une belle exposition de photos de toutes les régions. Evidemment c'est une Inde idéalisée, mais c'est quand même un aperçu de la richesse touristique et culturelle du pays.
Au moment de notre départ, notre hôtel nous offre à chacun une mini noix de coco, une feuille et une noix de bétel et nous font une marque rouge entre les deux sourcils, afin de nous souhaiter un bon voyage. Nous en aurons besoin une fois de plus. Notre chauffeur conduit "à la New Delhi": Dépassements acrobatiques sans visibilité, conduite heurtée, utilisation minimum des freins, priorités systématiquement ignorées et bien sûr klaxon non stop. Sylvie s'est shootée avant de partir: Anti mal des transports de Nathalie et anti-vomitif. Cocktail efficace puisqu'elle finit par s'endormir avant d'arriver au bout de 6 heures de route. Nous ferons demain les 4 heures qui nous séparent encore de Marayoor.
Ceci étant, la partie de route qui traverse les Nilgiri Hills est splendide. Je pense que cette région vaut quelques jours à elle seule. Peut-être trouverons-nous la même chose à Marayoor.
Coimbatore: 1,5 millions d'habitants, moche et saoûlante. Un chaos de circulation et de bruit comme toutes les grandes métropoles indiennes. L'hôtel assourdit un peu tous les bruits, mais ils restent en arrière-plan tellement ils sont forts. Au dîner, je prends un Kerala fish curry. Les filles se marrent parce que je pleure avant la fin du plat. Enfin un vrai plat épicé. Mes lèvres retrouvent leur sensibilité au bout d'une bonne demi heure.
Au moment de notre départ, notre hôtel nous offre à chacun une mini noix de coco, une feuille et une noix de bétel et nous font une marque rouge entre les deux sourcils, afin de nous souhaiter un bon voyage. Nous en aurons besoin une fois de plus. Notre chauffeur conduit "à la New Delhi": Dépassements acrobatiques sans visibilité, conduite heurtée, utilisation minimum des freins, priorités systématiquement ignorées et bien sûr klaxon non stop. Sylvie s'est shootée avant de partir: Anti mal des transports de Nathalie et anti-vomitif. Cocktail efficace puisqu'elle finit par s'endormir avant d'arriver au bout de 6 heures de route. Nous ferons demain les 4 heures qui nous séparent encore de Marayoor.
Ceci étant, la partie de route qui traverse les Nilgiri Hills est splendide. Je pense que cette région vaut quelques jours à elle seule. Peut-être trouverons-nous la même chose à Marayoor.
Coimbatore: 1,5 millions d'habitants, moche et saoûlante. Un chaos de circulation et de bruit comme toutes les grandes métropoles indiennes. L'hôtel assourdit un peu tous les bruits, mais ils restent en arrière-plan tellement ils sont forts. Au dîner, je prends un Kerala fish curry. Les filles se marrent parce que je pleure avant la fin du plat. Enfin un vrai plat épicé. Mes lèvres retrouvent leur sensibilité au bout d'une bonne demi heure.
vendredi 13 août 2010
Mysore à Coimbatore
Peu de choses à dire pour aujourd'hui. Nous visitons le musée Indira Gandhi de l'Humanité. Tout petit, gratuit, il présente de nombreuses réalisations artisanales de toute l'Inde, en expliquant leur contexte culturel. Il y a également une belle exposition de photos de toutes les régions. Evidemment c'est une Inde idéalisée, mais c'est quand même un aperçu de la richesse touristique et culturelle du pays.
Au moment de notre départ, notre hôtel nous offre à chacun une mini noix de coco, une feuille et une noix de bétel et nous font une marque rouge entre les deux sourcils, afin de nous souhaiter un bon voyage.
Nous en aurons besoin une fois de plus. Notre chauffeur conduit "à la New Delhi": Dépassements acrobatiques sans visibilité, conduite heurtée, utilisation minimum des freins, priorités systématiquement ignorées et bien sûr klaxon non stop. Sylvie s'est shootée avant de partir: Anti mal des transports de Nathalie et anti-vomitif. Cocktail efficace puisqu'elle finit par s'endormir avant d'arriver au bout de 6 heures de route. Nous ferons demain les 4 heures qui nous séparent encore de Marayoor.
Ceci étant, la partie de route qui traverse les Nilgiri Hills est splendide. Je pense que cette région vaut quelques jours à elle seule. Peut-être trouverons-nous la même chose à Marayoor.
Coimbatore: 1,5 millions d'habitants, moche et saoûlante. Un chaos de circulation et de bruit comme toutes les grandes métropoles indiennes. L'hôtel assourdit un peu tous les bruits, mais ils restent en arrière-plan tellement ils sont forts. Au dîner, je prends un Kerala fish curry. Les filles se marrent parce que je pleure avant la fin du plat. Enfin un vrai plat épicé. Mes lèvres retrouvent leur sensibilité au bout d'une bonne demi heure.
Au moment de notre départ, notre hôtel nous offre à chacun une mini noix de coco, une feuille et une noix de bétel et nous font une marque rouge entre les deux sourcils, afin de nous souhaiter un bon voyage.
Nous en aurons besoin une fois de plus. Notre chauffeur conduit "à la New Delhi": Dépassements acrobatiques sans visibilité, conduite heurtée, utilisation minimum des freins, priorités systématiquement ignorées et bien sûr klaxon non stop. Sylvie s'est shootée avant de partir: Anti mal des transports de Nathalie et anti-vomitif. Cocktail efficace puisqu'elle finit par s'endormir avant d'arriver au bout de 6 heures de route. Nous ferons demain les 4 heures qui nous séparent encore de Marayoor.
Ceci étant, la partie de route qui traverse les Nilgiri Hills est splendide. Je pense que cette région vaut quelques jours à elle seule. Peut-être trouverons-nous la même chose à Marayoor.
Coimbatore: 1,5 millions d'habitants, moche et saoûlante. Un chaos de circulation et de bruit comme toutes les grandes métropoles indiennes. L'hôtel assourdit un peu tous les bruits, mais ils restent en arrière-plan tellement ils sont forts. Au dîner, je prends un Kerala fish curry. Les filles se marrent parce que je pleure avant la fin du plat. Enfin un vrai plat épicé. Mes lèvres retrouvent leur sensibilité au bout d'une bonne demi heure.
jeudi 12 août 2010
Best of India
* Bengaluru is the second worst city in India. Which is the first ? There is no first...
* I search a bin. Réponse: I am.
* Les 3 choses les plus importantes pour les conducteurs indiens (dixit le chauffeur): A good horn, good brakes and good luck !
* I search a bin. Réponse: I am.
* Les 3 choses les plus importantes pour les conducteurs indiens (dixit le chauffeur): A good horn, good brakes and good luck !
Aparté sur Internet en Inde
L'Inde possède Internet, mais ce n'est sûrement pas du haut débit. Malgré notre désir de mettre le plus de photos possible, nous sommes limités par la bande passante des hotels. 20 mn pour uploader une photo sur le blog, ça finit par user les nerfs. Nous mettons à jour tous les messages à chaque fois que nous avons une connection rapide. Pensez à retourner voir les anciens messages de temps en temps. Ils ne sont pas morts !
RV sur Facebook pour plus de photos !
RV sur Facebook pour plus de photos !
Mysore jour 2
Ce matin, succulent jus de sweet lemon au petit déjeuner. On en boirait des litres sans forcer tellement c'est bon. Puis booking du voyage en taxi vers Marayoor, avec halte nuit à Coimbatore. Après quoi nous partons pour l'escalade de Chamundi hill. C'est une colline de 300m qui surplombe Mysore. 1000 marches à monter, hautes et irrégulières. Malgré notre entraînement au Ladakh, nous sommes forcés de nous arrêter pour souffler.
Aux 2/3 du parcours, une superbe statue de taureau attend les offrandes.
Et au sommet on trouve une multitude de temples, chacun dédié à une divinité ou un swami (saint homme). Les indiens sont excessivement croyants, et ne comprennent même pas qu'on puisse être athée. C'est un concept qui les dépasse.
Après avoir rapidement visité le principal temple et admiré la vue de Mysore nous redescendons tranquillement. Nous poursuivons notre périple par la réserve ornithologique de Ranganathittu, qui se situe à 17 km de Mysore. Un site magnifique sur la rivière Cauvery, qui héberge des milliers d'oiseaux, de chauve-souris et quelques crocodiles.
1 heure de promenade en barque nous permet d'assister au festin d'un croco, et de voir beaucoup de superbes oiseaux, dont un martin pêcheur indien. Martine aurait aimé (snif).
Les filles flippent lorsque le guide approche un papa croco à 3 mètres. C'est rapide ces bêtes là quand ça veut.
Retour à l'hôtel pour une collation de fruits avant le massage ayurvédique.
Ce dernier est une expérience inédite. Celà commence par 10 mn de massage du cuir chevelu avec une huile essentielle, puis 40 mn de massage corporel complet, du centre du corps vers les extrémités, toujours avec une huile essentielle (différente) portée à environ 40°C. Ce n'est pas désagréable, parfois vigoureux, et on a tendance à glisser sur la table de massage à cause de l'huile. Moi je me suis accroché du bout des doigts à l'extrémité. Evidemment Sylvie a craqué à l'étape du massage de la plante des pieds. Les masseuses ont donc laissé tomber cette partie du corps hautement stratégique. Pour finir, bain de vapeur 10mn et pour Nathalie et Sylvie soins du visage (moi j'ai déjà un beau visage donc pas besoin). Quand on ressort la peau garde un léger parfum de sirop d'érable, très agréable. Nous voilà maintenant in the ayurvedic mood.
Et maintenant un petit repas reconstituant. Nous avons découvert hier les dosas, et je compte bien remettre ça.
Aux 2/3 du parcours, une superbe statue de taureau attend les offrandes.
Et au sommet on trouve une multitude de temples, chacun dédié à une divinité ou un swami (saint homme). Les indiens sont excessivement croyants, et ne comprennent même pas qu'on puisse être athée. C'est un concept qui les dépasse.
Après avoir rapidement visité le principal temple et admiré la vue de Mysore nous redescendons tranquillement. Nous poursuivons notre périple par la réserve ornithologique de Ranganathittu, qui se situe à 17 km de Mysore. Un site magnifique sur la rivière Cauvery, qui héberge des milliers d'oiseaux, de chauve-souris et quelques crocodiles.
1 heure de promenade en barque nous permet d'assister au festin d'un croco, et de voir beaucoup de superbes oiseaux, dont un martin pêcheur indien. Martine aurait aimé (snif).
Les filles flippent lorsque le guide approche un papa croco à 3 mètres. C'est rapide ces bêtes là quand ça veut.
Retour à l'hôtel pour une collation de fruits avant le massage ayurvédique.
Ce dernier est une expérience inédite. Celà commence par 10 mn de massage du cuir chevelu avec une huile essentielle, puis 40 mn de massage corporel complet, du centre du corps vers les extrémités, toujours avec une huile essentielle (différente) portée à environ 40°C. Ce n'est pas désagréable, parfois vigoureux, et on a tendance à glisser sur la table de massage à cause de l'huile. Moi je me suis accroché du bout des doigts à l'extrémité. Evidemment Sylvie a craqué à l'étape du massage de la plante des pieds. Les masseuses ont donc laissé tomber cette partie du corps hautement stratégique. Pour finir, bain de vapeur 10mn et pour Nathalie et Sylvie soins du visage (moi j'ai déjà un beau visage donc pas besoin). Quand on ressort la peau garde un léger parfum de sirop d'érable, très agréable. Nous voilà maintenant in the ayurvedic mood.
Et maintenant un petit repas reconstituant. Nous avons découvert hier les dosas, et je compte bien remettre ça.
Inscription à :
Articles (Atom)